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 Fou, et tellement évident.

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Portgas D. Ace
Commandant de la seconde Flotte de Barbe Blanche

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Portgas D. Ace


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MessageSujet: Fou, et tellement évident.   Fou, et tellement évident. Icon_minitimeVen 20 Juil - 12:45


















CHAPTER ONE
Il fait beau aujourd’hui. Le soleil étend ses fins rayons lumineux par delà les nuages, sans aucune limite. Filtrant à travers les carreaux d’une fenêtre d’appartement, ces fameux rayons serpentent alors sur une peau un peu hâlée, escaladant les formes musclées de la personne encore endormie. Avachi sur son lit, ses draps ne le couvrent même pas jusqu’à son abdomen. Il remue, un grognement s’échappant d’entre ses fines lèvres. Il ne semble pas décider à se lever. Soudain, quelqu’un pénètre dans la pièce. Un long soupir traverse les lèvres du visiteur tandis qu’il tente de se frayer un passage dans le bordel régnant. Des vêtements jonchent le sol ainsi que de nombreuses bouteilles d’eau vides, cadavres innocents suite à un entrainement intensif. Le visiteur déposa sa main sur l’épaule musclée de l’endormi, le secouant doucement.

- Oï ! C’est l’heure de te réveiller Zoro.

Le dénommé Zoro dont les cheveux verts hirsutes ne donne, comme unique réponse, un râle mécontent. D’un geste de la main, il tente de chasser son réveil humain. L’autre pousse un soupir alors qu’un tierce jeune homme apparaît dans l’encadrement de la porte.

- Il ne se réveille pas ?
- Non.
- Tu sais pas t’y prendre.
- Euh attends, je suis pas sûr que…

Le nouveau arrivé prit son élan et s’élance dans la chambre, sautant sur le lit de Zoro avant de s’écraser sur lui, s’étalant comme un camembert trop frais. Zoro se réveille alors, en manque de souffle car écrasé par son cadet mort de rire.

- Luffy ! Barre-toi bordel de merde !

Le dit Luffy descend alors du lit, partant se poster aux côtés de son aîné en riant victorieusement.

- Tu vois, Ace, j’ai la bonne méthode !
- Je doute que ce soit la méthode la plus confortable.
- JE TE LE FAIS PAS DIRE !

Zoro se redresse alors, passant sa main sur sa nuque après avoir machinalement effleuré les trois boucles d’oreilles ornant son lobe gauche. Il relève ses yeux encore mal réveillés vers ses deux amis. D’abord Luffy. Âgé de 17 ans, il est le plus jeune du trio et arbore de fiers cheveux noirs et une cicatrice sous l’œil gauche. Encore lycéen, il assez turbulent mais très amical. Il ferait tout pour ses amis. C’est un garçon plein de vie dont l’appétit gargantuesque est toujours impressionnant. A ses côtés, le grand frère de Luffy, Ace. Des cheveux mi-longs et noirs surplombent son visage plutôt carré. Des tâches de rousseur couvrent ses joues. Ace est le plus âgé du trio du haut de ses 20 ans. Mature et très protecteur avec son petit frère, c’est lui qui commande un peu. Cela dit, il peut parfois se comporter comme un vrai gosse avec son frère. Mais dans le fond, c’est quelqu’un de bien. Ace est informaticien dans une entreprise plutôt connue, et également pompier volontaire à ses heures perdues.

- Bon, ne tarde pas trop à te lever Zoro, c’est toi qui doit aller laver le linge aujourd’hui.
- Raah fais chier…
- Arrête de râler Zoro, on avait convenu que c’était chacun notre tour !
- Luffy, qu’est-ce que tu fais encore ici ? Tu vas être en retard en cours.

Le plus jeune se crispe. Son frère a l’œil partout, à son grand désespoir. Luffy aimerait bien sécher les cours de temps en temps pour rester avec Ace. Mais ce dernier tient bien trop à la bonne éducation de son frère. Stricte ? Peut-être. Mais ne pensez pas qu’Ace est ce genre de grand frère trop sérieux non plus. Il sait faire plaisir à son cadet. Après avoir englouti son petit déjeuner, Luffy salue son frère et leur ami Zoro avant de sortir. Le vert quitte alors enfin son nid bien chaud, s’aventurant dans l’appartement simplement vêtu d’un caleçon, se grattant le torse.

Cela faisait presque un an et demi que les trois garçons s’étaient installés dans cet appartement bien situé. A mi distance entre le lycée de Luffy et le lieu de travail de Zoro, à savoir un dojo où il enseigne le kendô, le paternel adoptif d’Ace fit bonne affaire en leur offrant cet appartement. Déjà installé à son ordinateur, Ace observe alors Zoro passer avant de secouer la tête, amusé. Zoro ne manque pas le sourire de son ami.

- J’peux savoir ce qui te fait marrer, Ace ?
- Toi.
- Pourquoi ? J’ai encore rien dit.

Le brun esquisse un sourire, ôtant ses lunettes pour aller préparer le déjeuner de Zoro, lui lançant un regard subjectif sur sa tenue.

- Je ne te le dirais jamais assez. Ta piaule, autant que toi, a besoin d’une nana.
- Toi aussi.
- Je me porte à merveille moi, merci. Tiens, viens manger, et oublie pas le linge quand tu iras bosser.

Le marimo grommelle et s’installe sur une chaise, devant son petit déjeuner qu’il observe un instant avant de soupirer. Ce n’est pas qu’Ace ne sache pas cuisiner, au contraire. Mais son répertoire est très limité et il ne cherche pas à en apprendre davantage. Les mêmes menus reviennent assez souvent. Raison pour laquelle ils se rendent souvent dans des petits restaurants pour manger autre chose. Et pour être honnête, Ace commence à en avoir de plus en plus marre de cuisiner. Et puis, Ace répète effectivement assez souvent à Zoro que ce dernier a besoin d’une petite amie. Le brun ne court pas vraiment après les filles, préférant être seul, visiblement. Quant à Luffy… Ace estime qu’il est encore trop jeune. Cela dit, le cadet a bel et bien une petite amie. Mais secret défense. Ace possède un important brother complex. Il ne faut pas toucher à son frère sans quoi vous finissez à l’hôpital dans un état critique. Oh bien sûr, Ace n’irait pas frapper la petite amie de son frère… mais on suppose qu’il serait jaloux. D’une certaine manière. Mais ça c’est une autre histoire. Le problème, pour Zoro, c’est que les filles, c’est pas son truc. Lui, il préfère les hommes. Évidemment, il se garde bien de le dire.

Une fois son déjeuner dévoré, Zoro décide de se doucher avant de partir. Récupérant des vêtements propres dans sa commode en bois clair, le bretteur s’enferma dans la salle de bain. Ôtant le dernier rempart à sa nudité totale, le vert pénètre alors dans l’habitacle blanc et carrelé, tirant la cloison vitrée derrière lui. Tournant les robinets, il ferme ses yeux émeraudes lorsque l’eau tiède se percute sur sa peau, détendant progressivement ses muscles encore endormis. Il aime sentir l’eau sur son corps, avide de conquête. Bref, il aime prendre sa douche. Il en ressort une poignée de minutes plus tard, attrapant une serviette pour l’enrouler autour de sa taille. Se brossant les dents pendant que les derniers perles d’eau terminent leur course sur sa peau hâlée, Zoro se dit que cette journée est, encore une fois, bien monotone. Et pourtant…

Saluant Ace, le vert prit l’ascenseur, un gros panier plein de linge sale calé sur l’épaule. Les autres habitants de l’immeuble ne s’étonnent plus de voir Zoro porter des charges aussi lourdes avec autant d’aisance. Ils sont habitués maintenant. Zoro possède une force assez conséquente du fait de ses entraînements quotidiens. Arrivant à la laverie automatique, Zoro se mit à déballer tous les fringues du panier pour les mettre dans le tambour de la machine. Le tri était fait au retour, une fois à la maison. Tout se passe comme d’habitude à chaque fois qu’il y va. La petite grand-mère de l’immeuble en face lui demande son aide pour attraper le paquet de lessive sur l’étagère bien trop haute pour elle, la fille du gérant le colle aux basques en lui faisant les yeux doux, les gosses de la concierge lui tournent autour en chantant des chansons de primaire, bref. Comme d’habitude. Et pourtant…

Une main se pose sur son épaule. D’abord surpris, il se retourne, curieux de savoir qui vient le déranger. Et là, c’est le beug. En face de lui, un jeune homme sans doute du même âge que lui -à savoir 19 ans- le regarde, un sourire gêné aux lèvres. Ses cheveux d’un blond doré sont correctement brossés, laissant une mèche couvrir son œil gauche. Détail important mais pour le moins surprenant : son sourcil droit par en vrille. Mais vraiment en vrille. Un petit bouc de trois jours habille son menton. Vêtu d’un uniforme scolaire rappelant vaguement quelque chose à Zoro, l’inconnu prit la parole avec un accent européen absolument exquis.

- Excusez-moi, pourrais-je vous emprunter un peu de lessive s’il vous plaît ?

Zoro le fixe avec insistance. Jamais encore il n’avait vu pareil homme. Il était à la fois beau, mais normal. Élégant mais simple. Sexy. Oh oui, terriblement sexy. Secouant la tête pour remettre ses idées en place, le bretteur lui tend son paquet de lessive. Le blond le gratifie alors d’une énorme sourire reconnaissant. Oh putain de bordel de merde…
Soudain ça lui revint. Cet uniforme, il ne le connait que trop bien. C’est le même que celui de Luffy. C’est alors que son champ de vision devint néant. Noir. Plus rien.

- Devine qui c’est !
- …Luffy ?

A nouveau de la lumière. Le vert se retourne et voit alors Luffy, souriant. En temps normal, Zoro n’aurait rien dit. Mais là…

- T’es pas en cours ?! Tu vas te faire tuer par Ace si jamais il l’apprend !
- Relax ! J’accompagnais Sanji, le nouvel élève. Il connaît encore pas trop le coin alors je lui sers de guide.
- Sanji ?
- Ouais, lui, dit-il en pointant le blond rencontré il y a quelques instants, il est européen et vient parfaire ses connaissances ici, au Japon. Classe non ?

Zoro ne quitte pas le fameux Sanji du regard. Ainsi, Luffy et lui étaient amis, ou quelque chose comme ça… Parfait, se dit Zoro. Un sourire se dessine alors sur les lèvres du marimo. Sanji, Sanji… quel beau prénom.
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Portgas D. Ace
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MessageSujet: Re: Fou, et tellement évident.   Fou, et tellement évident. Icon_minitimeSam 21 Juil - 13:33


















CHAPTER TWO
- Tu veux que je te le présente ?
- Ne le…

Zoro ne pourra jamais terminer sa phrase. Voilà que Luffy est déjà auprès de Sanji, le tirant par le bras pour le ramener jusqu’au marimo. Ce dernier, d’abord gêné, fait alors de son mieux pour que rien ne transparaisse sur son visage.

- Sanji, voici Zoro, mon meilleur ami et colocataire. Zoro, voilà Sanji, européen en études ici.
- Oh, enchanté !
- De même.

Le blond lui tend sa main, arborant un large sourire honnête. Zoro semble hésiter puis serre finalement sa main. Une peau douce, tiède. Le reste de son corps est-il si agréable au toucher. Baffe mentale. Zoro lâche la main de l’européen, n’affichant pas son trouble. Il pousse un soupir et actionne alors la machine à laver en pressant rapidement sur le bouton de marche. Lorsqu’il relève les yeux, il aperçoit Luffy accroupi sur les machines, parlant avec le dénommé Sanji, riant aux éclats. Si Ace voyait ça… Zoro ne comprit pas le pourquoi d’une telle pensée. Il secoue la tête et s’approche, empoignant le col de la chemise de son cadet par l’arrière, le soulevant sans effort. Luffy, assez habitué à ce genre de choses, ne cherche pas à se débattre et regarde son ami aux cheveux verts.

- Oui ?
- Va en cours. Si Ace se pointe, tu seras pire que mal.
- Qui est Ace, si ce n’est pas indiscret ?
- Son grand frère.

D’habitude enthousiaste à l’idée de parler de son frère, Luffy ne donne, pour réponse, qu’une mine boudeuse, les bras croisés et les joues gonflées. Le jeune homme commençait peut-être à en avoir assez de l’autorité pesante de son aîné. Qui sait ? Sanji posa alors sa main sur celle de Zoro, offrant un large sourire tout en lui intimant silencieusement de le lâcher. Zoro plongea alors ses émeraudes dans l’unique saphir visible et brillant de Sanji. Un œil magnifique. Une étendue turquoise dans lequel Zoro plongerait volontiers pour s’y noyer. Retour à la réalité. Zoro lâche alors Luffy qui s’écrase au sol, poussant un grognement de douleur avant de se relever.

- Grosse brute ! Baka Marimo !
- Tu peux répéter ?!

Sanji s’interpose alors, une main sur chaque torse, un sourire gêné aux lèvres. Si Luffy ne ressent rien et leur tourne le dos en boudant, Zoro, lui, est presque persuadé d’avoir ressenti une décharge. Electricité statique sans doute puisque Sanji ôte rapidement sa main avant de la regarder et de fixer Zoro, surpris. Ils s’observent en silence. Se détaillant l’un l’autre. Zoro finit par pester, détournant le regard en grommelant. Se dirigeant vers le gérant, Zoro demande à ce dernier de surveiller son linge, comme d’habitude, jusqu’à ce qu’il rentre du travail. Lorsque c’est Luffy qui s’en occupe, il fait également la même chose, histoire que personne ne leur vole leurs vêtements. Quand c’est Ace, ce dernier reste jusqu’au bout. Travaillant à domicile, c’est plus facile pour lui.

- Luffy, encore une fois, ne sois…
- Je sais, sinon Ace va me faire la peau. Et on fait comment pour le linge de Sanji, gros bêta ! Le gérant le connait pas !
- …j’en prends la responsabilité. Maintenant, file en cours avant de te faire défoncer.
- YAY ! Merci Zoro ! Viens Sanji !

Le blond regarde le plus jeune sortir en riant de bon cœur. Puis son regard se porte alors sur Zoro qui demande au gérant de surveiller également la machine voisine à la sienne. D’un tendre sourire, il s’incline à la manière d’un japonais. Le marimo l’observe alors, surpris, autant que conquis. Ayant une vue superbe sur sa nuque, le vert déglutit et se masse la nuque, gêné.

- Ah relève-toi. Ne sois pas si formel avec moi. T’es un ami de Luffy. Ses amis sont les miens, baragouina-t-il d’une voix bourrue mais gênée.
- Je te remercie, tu es très prévenant. Je pense que l’on se reverra, dit-il tout en se relevant, son éternel sourire fiché aux lèvres.

Observant sa silhouette élégante et fine, Zoro regarde Sanji s’éloigner, suivant un Luffy surexcité. Un soupire franchit les lèvres du bretteur puis, à son tour, il quitta la laverie automatique, se rendant au dojo. La journée allait être longue, et il ignore pourquoi.
Toute la journée, le bretteur songea à ce fameux Sanji sans savoir pourquoi. Sans savoir pourquoi ce sourire sonnait si faux. Sans comprendre pourquoi il semblait se forcer à sourire. N’est-il pas heureux au Japon ? Cache-t-il un passé douloureux ? Zoro secoue violement la tête. Pourquoi il pense à tout ça, hein ? Ça le regarde pas après tout, merde !

Le soir est arrivé bien rapidement. Le soleil avait été à son zénith toute la journée, offrant généreusement ses rayons aux habitants de la ville. Le ciel s’était habillé d’un manteau rose aux lueurs oranges depuis quelques minutes déjà. Le soleil se couche progressivement, laissant progressivement sa place à l’obscurité de la nuit. Zoro ne retint pas son bâillement en entrant dans la laverie automatique. Il salue le gérant d’un geste de la main et prit son panier pour récupérer le linge. Il en fit de même pour celui de Sanji, étonné qu’à cette heure-ci, il ne soit pas venu le chercher.

- Votre jeune ami n’est pas passé si c’est ce que vous vous demandez.
- Vraiment…, dit Zoro, étonné, quel heure est-il, s’il vous plaît ?
- 19 heures.

Zoro regarde alors le panier à linge de Sanji puis soupire. Prenant le dit panier sous le bras et le sien sur son épaule, Zoro quitte alors la laverie après avoir payé, saluant poliment le gérant. Il est inquiet. Sans savoir pourquoi. Il ne lui faut pas plus de temps pour regagner son immeuble. C’est là qu’il aperçoit Luffy, Sanji et une autre personne. A la fois surpris et soulagé, il s’approche, arborant sa mine habituelle de mec peu amical.

- Luffy ? Qu’est-ce que tu fais encore dehors à cette heure ?
- Oh Zoro ! Tu tombes bien ! Je te présente ma petite amie, Nami.
- Bonsoir !

Zoro la regarde de haut en bas. Vêtue d’une petite jupe, on peut voir ses longues jambes filiformes biens roses. Elle porte une chemisette claire mettant en valeur une poitrine exagérément énorme. Son visage rond semble innocent bien que Zoro y décèle un air malicieux. Ses cheveux sont courts et roux. Une mèche à gauche de son visage n’est pas rabattue derrière l’oreille de la jeune fille. Zoro la salue alors d’un geste de tête puis regarde Sanji, lui tendant son panier.

- Ton linge.
- Oh merci ! C’est très gentil !
- Ils restent manger avec nous, Sanji va nous cuisiner un truc.
- Ace est d’accord ?
- …
- …est-il seulement au courant qu’on a de la visite ?
- …bon allons-y !
- NE M’IGNORE PAS !

Luffy avait déjà emmené Nami à l’intérieur. Zoro pousse un soupir avant de toiser le blond resté à ses côtés. A sa plus grande surprise, le dit blond le regarde, un demi sourir aux lèvres. Zoro déglutit discrètement. Putain qu’il est beau…

- Quoi ?
- Rien, rien, sourit-il. Ça ne dérange pas que je fasse la cuisine ?
- Luffy est un morfale, il te dira jamais non. Surtout si tu cuisines bien. Moi j’en ai rien à foutre, du moment que j’ai à manger. Mais Ace… sachant qu’il te connaît pas… Mais je pense pas que son attention sera portée sur toi.
- Sur Nami ?
- Je pense, oui. Il veut pas l’admettre mais il a un putain de brother complex. C’est assez invivable des fois.

Sanji ne put retenir un rire visiblement puisqu’il détourna la tête, une main devant ses lèvres. Zoro ne comprit pas et ne chercha pas à le faire. Il rentra alors dans l’immeuble, suivi par Sanji. Arrivés devant l’appartement, ils retrouvent alors Luffy et Nami. Le cadet n’osait visiblement pas entrer avant que Zoro ne soit là. Il arrive parfois que Luffy aille se réfugier derrière Zoro lorsqu’Ace entre dans des colères noires. Zoro pénètre alors dans l’appartement, invitant les autres à le suivre.

- C’est nous Ace.

Le plus âgé était attablé, devant son ordinateur, l’air concentré, ses lunettes logées sur son nez. Zoro ne s’attarda pas plus longtemps et déposa le panier dans le coin habituel, faisant signe à Sanji qu’il pouvait le poser au même endroit en attendant. Luffy resta derrière Zoro, enfin… il resta prêt de lui. Au cas où…

- On a des invités, Ace.
- Yo, dit-il simplement sans relever le nez de son ordinateur.
- …un ami de Luffy est venu nous faire la cuisine.
- Hm, répondit-il en manipulant un crayon de papier dans sa main droite.
- …Luffy a ramené sa petite amie.

Un bruit sec retentit. Le crayon de papier était brisé en deux dans la main du ténébreux qui, cette fois, daigna lever le nez de son écran. Rangeant son ordinateur portable sur un meuble adjacent sans l’éteindre, Ace se leva, ôtant ses lunettes avant de toiser le groupe debout à quelques mètres de lui. Zoro, adossé à un poteau de soutien, observa le ténébreux, les bras croisés. Quelle allait être sa réaction ? Luffy s’avança, tirant Nami derrière lui, visiblement déterminé.

- Ace, je te présente Nami, ma… petite amie.
- …'soir.
- Ravie de te rencontrer, s’inclina-t-elle, visiblement nerveuse.
- Je l’ai invité à manger, ça… te dérange pas ?
- …non.

Ace adressa un simple geste de la tête pour saluer Sanji et laissa ses yeux sombres se perdre dans les émeraudes de Zoro. Le bretteur comprit le message et hocha ostensiblement la tête. La soirée sera tendue.

- C’est quoi ton nom à toi ?
- Sanji. Ravi de vous rencontrer.
- Tutoie-moi, je suis pas si vieux. T’as qu’à faire comme la jeune fille ici présente et prendre tout de suite tes aises.

Parole assassine ou remarque sans arrière pensée ? Difficile à dire.

- La cuisine est en face de toi. Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à me le demander, ajouta-t-il d’un sourire en coin.
- Je te remercie, Ace.

Le blond alla alors sur son plan de travail. Luffy et Nami, quant à eux, se mirent à mettre la table en silence. La rousse semblait craintive, n’osant pas formuler un seul mot. Zoro s’en aperçut rapidement et embarqua Ace sur le balcon, fermant la porte fenêtre derrière eux.

- Tu l’as effrayé.
- J’en ai rien à battre.
- Tu pourrais faire un effort.
- Tu veux que je lui donne une boîte de capotes et que je leur prête mon lit aussi ?
- Je t’ai pas demandé d’aller jusque là, andouille ! Mais tu lui as foutu les jetons. Elle ose plus rien dire.
- C’est pas plus mal, dit-il en soulevant la bâche d’une étagère en silicone pour y dénicher un paquet de cigarettes avant d’en prendre une avec ses dents.
- …si Luffy te voit, tu vas te faire engueuler.
- J’en ai rien à foutre.

C’est alors que la porte fenêtre s’ouvrit sur Luffy tandis qu’Ace enflamma le bout de sa cigarette. Le visage du cadet, d’abord souriant, se décomposa en voyant son frère en train de fumer. Il pointa l’objet du délit de son index.

- C’est quoi ça ?
- Une cigarette, ça se voit pas ?
- Je croyais que tu avais arrêté, Ace…
- Faut croire que non.
- Mais ! Pourquoi tu me l’as caché ?

Ace arqua un sourcil, se redressant avant de cracher la fumée de sa cigarette. Puis il tira une nouvelle fois sur la cigarette d’une façon se voulant calme. Zoro la sentit, cette tension qui ne demandait qu’à éclater. Il fallait crever l’abcès avant qu’il n’enfle trop. Zoro prit les devants, volant la cigarette d’Ace pour l’écraser contre les briques du bâtiment et la jeter par le balcon. Ace fut soufflé, ses doigts encore figés dans le vide.

- Excuse-moi Luffy. Je l’ai mis au défi d’en fumer une. C’était stupide de ma part, pardon.
- Qu’est-ce que…, il fut interrompu par le pied de Zoro écrasant le sien.
- …c’est vrai ? Mais il vient d’où ce paquet de cigarettes alors ?

Merde.

- Eh bien, euh…
- C’est le mien.

Luffy se retourna alors, fixant Sanji vêtu d’un tablier de cuisine. Le blond, d’un large sourire, rejoignit le ténébreux et le vert sur le balcon, s’emparant d’une cigarette avant de la porter à ses lèvres pour l’allumer et finir par expirer la fumée aspirée. Muets. Zoro et Ace étaient muets.

- Oh d’accord ! Sinon, Ace, t’as un appel, dit Luffy en rentrant, souriant.

Ace observa Zoro puis Sanji et pesta, emboitant le pas à son frère pour aller prendre son appel. Sanji s’accouda à la rambarde du balcon, fixant l’horizon. Zoro le détailla, perplexe.

- Tu peux arrêter, ils sont partis.
- Arrêter quoi ?
- De fumer cette merde.
- Je suis fumeur.

Le choc. Il était pourtant parfait cet européen. Terriblement sexy, souriant, poli, serviable, cuisinier… MAIS FUMEUR. Zoro grommela, contrarié, ce qui arracha un léger rire au blondinet.

- Y a pas de quoi rire. C’est mauvais pour la santé.
- Je sais. Mais ça me permet de me vider l’esprit.
- Parce qu’il est encombré ?
- Oui.
- …, il poussa un soupir, enfin, merci quand même de nous avoir sauvé la mise.
- De rien. Sacré brother complex, effectivement.
- Il est calme là.
- …eh bien.

Leurs yeux se croisent, ils sourient. Puis leurs rires s’entremêlent. Et étrangement, Zoro se sent bien, là, maintenant. Sans pouvoir se retenir, sa main se perd dans les cheveux dorés de son vis-à-vis, les fourrageant rapidement.

- Excuse-moi.
- Pourquoi, dit-il en chassant sa main, riant.
- C’est moi qui t’ait mis en colère ?

Gros silence. Sanji le regarde, surpris. Ou plutôt choqué. Son sourire se perd alors, volant en éclat en même temps que le rempart qu’il avait construit autour de lui. Cet homme aux cheveux verts et au regard d’émeraude l’avait détruit avec tant d’aisance.

- J’espère que tu t’amuseras quand même avec nous ce soir.

Le bretteur rentra alors, lui adressant un signe de la main. Sanji resta là, sur le balcon, muet. Pourquoi un homme aussi solitaire d’apparence que lui a-t-il bien pu remarquer ce genre de choses… ? Troublé. C’est le mot. Portant la main à ses cheveux, il les effleura, ses pommettes se teintant d’une touche rosée. Il secoua la tête et rentra, ré-adoptant son masque de façade, arborant son plus beau sourire.
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MessageSujet: Re: Fou, et tellement évident.   Fou, et tellement évident. Icon_minitimeDim 22 Juil - 8:03


















CHAPTER THREE
Sanji retourna à ses fourneaux tandis que Zoro observait la scène devant lui. Ace au téléphone, Luffy le suit partout dans ses déplacements, curieux de savoir de qui il peut s’agir. Oui, contre toute attente, même si c’est Luffy qui est venu prévenir son aîné, l’appel n’était pas passé sur le téléphone fixe de l’appartement mais sur le portable du ténébreux. Et, naturellement, Luffy avait interdiction, autant que Zoro, de se servir du portable du plus âgé. Suspendu à son portable donc, le ténébreux poursuit sa conversation en promenant Luffy derrière lui. Lorsqu’il raccrocha, Luffy se planta devant lui, plus curieux que jamais.

- C’était qui ?
- Marco.

Luffy fit une grimace. Marco est le meilleur ami de son grand frère. Sa coiffure est amusante, mais le plus jeune reprochait à Marco de toujours embarquer Ace pour des fêtes, des réunions, etc…

- Ne me dis pas que tu sors… hein ?
- Non, on a des invités, pas vrai ?

Un large sourire illumine le visage de Luffy avant qu’il ne se jette dans les bras de son frère. Ce dernier le réceptionne, peu surpris par sa réaction. Enroulant ses jambes autour de la taille d’Ace, Luffy s’installe à son aise, comme d’habitude. Zoro esquisse un sourire avant de jeter un coup d’œil à Nami qui, discrètement, fulminait de jalousie. Ace le remarqua également et ne put s’empêcher d’offrir un regard et un sourire provocateur à la jeune fille. La guerre était déclarée.

Zoro, préférant ne pas assister à ce concours de regards provocateurs, se retourna pour observer Sanji cuisiner. Lui tournant le dos, le bretteur ne pouvait voir que son dos. Il le détailla encore une fois. De belles épaules pas trop larges, une taille fine et… un magnifique postérieur hautement désirable. Rêvassant sur le corps de rêve de Sanji, Zoro ne prête même plus attention à ce qui se passe autour. Le marimo ignore pourquoi Sanji lui provoque un tel effet. Oh bien sûr, il sait que les hommes sont ceux qu’il cherche. Mais de là à s’éprendre d’un ami de Luffy… Attendez. S’éprendre ? Zoro secoua violement la tête. Il… il craque pour Sanji ? Eeeeeeeeh ?! Plaquant sa main sur son visage, Zoro n’entend même pas le blond lui parler. Ce n’est que lorsque la main de Sanji se pose sur la sienne que Zoro sort de ses pensées, tombant nez à nez avec un Sanji qui s’était rapproché.

- Tout va bien ?
- Oui, oui. Tu voulais quelque chose ?
- Oui, j’ignore où est votre couteau le plus large.
- Ace te l’a pas dit, demanda Zoro en le rejoignant, fouillant dans les tiroirs.
- Disons qu’il est… occupé.
- Eh ?

Le vert releva la tête pour regarder plus loin que le bout de son nez et aperçut la scène en face de lui. Nami, accrochée au bras de Luffy, l’attirait à elle pour l’éloigner d’Ace. Ce dernier, sans chercher à attraper l’autre bras de son frère, s’approchait d’eux à chaque fois qu’ils reculaient. La rousse avait repris du poil de la bête apparemment. A la plus grande joie d’Ace qui sembla prendre un malin plaisir à la dévisager de son regard le plus noir et de son sourire le plus terrifiant.

- Lâche-le.
- Non, il m’appartient !

Parole de trop. Zoro déglutit et s’empressa de rejoindre le trio, suivi par Sanji. Le vert fit reculer Ace rapidement, emprisonnant ses bras avec force pour l’empêcher de faire un geste regrettable.

- Il n’appartient à personne espèce de catin ! DÉGAGE DE MA VUE AVANT QUE J’ENCASTRE TA TÊTE DANS LE MUR !
- …catin ?

Nami se figea, tremblante de peur. Luffy observa son frère avec des gros yeux. Gros gros silence. Sanji semblait lui-même très surpris. Seul Zoro ne sembla pas… choqué. Il sait qu’Ace est maladivement possessif avec son frère, et lorsqu’il est en colère à l’idée d’imaginer une fille avec Luffy, il pète sérieusement les plombs.

- Calme-toi Ace, bordel !
- Ça fait mal…

Nouveau silence pendant lequel tout le monde dirigea son regard vers Luffy. Le brun avait la main sur son cœur, serrant son t-shirt en se mordant la lèvre inférieure. Ace se débattit pour échapper à Zoro dans le but d’accourir vers son frère. Mais le vert ne lâcha pas prise. Prenant la main de Nami, Luffy se dirigea vers la porte, adressant un regard embué et furibond à son frère.

- Je te déteste, Ace.

Le choc. La porte se referma sur le couple et Zoro relâcha Ace qui, muet, ne chercha même pas à rattraper son cadet. Pour seule réaction, le ténébreux partit s’enfermer dans sa chambre. Zoro et Sanji étaient donc seuls. Le bretteur poussa un soupire, massant sa nuque en grommelant.

- Désolé pour tout ça. Tu as dû faire à manger pour trop de monde et on est plus que deux.
- Ne t’en fais pas. On mangera ensemble.

Le blond retourna donc à ses fourneaux, suivant Sanji du regard. Ensemble hein… ? C’est peut-être pas si mal, hein ? Dans le fond… Zoro partit s’installer à table tandis que Sanji s’approcha de la table pour le servir. A première vue, le plat était inconnu. Enfin, pour Zoro, il était inconnu. Mais l’odeur s’en échappant le mettait en appétit.

- Qu’est-ce que c’est ?
- Du poulet au vin rouge accompagné de légumes et de champignons.
- Des champignons ? T’en as trouvé ici ?
- Oui, vos placards sont bien remplis.

Zoro hocha simplement la tête et attrapa sa fourchette pour déguster son assiette. L’odeur était exquise, pourquoi le goût serait-il différent ? Portant la nourriture à ses lèvres, Zoro ne se doute pas un seul instant que Sanji ne le quitte pas du regard. Le marimo mangea alors le poulet sous l’œil attentif du blond. Silence. Zoro ne bougeait même plus, comme figé. Sanji se mit à paniquer, déjà debout, une main sur son épaule.

- Qu’est-ce qu’il y a ? C’est trop épicé ? Pas assez ?
- Hein ? Qu’est-ce tu racontes ?

Le cuisinier le regarda, surpris. Un large sourire se dessina sur les lèvres de Zoro. Il était rare de le voir sourire de la sorte. Même pour Ace et Luffy. Là, c’était vraiment exceptionnel. Sanji sentit le rouge lui monter aux joues sans comprendre et détourna la tête.

- C’est délicieux. J’avais jamais rien mangé de tel ! J’ignorais que tu étais si doué.
- …merci. Dommage que les autres ne soient pas là…
- Ah on s’en fout. Y en aura plus pour nous. Tant pis pour eux, dit-il en se resservant.

Sanji s’installa alors et, d’un rire sincère, se joignit au repas avec Zoro.
Le reste de la soirée se déroula de manière assez surprenante. Les deux jeunes hommes s’étaient ouverts une ou deux bouteilles de vin. Zoro, étant plus habitué à d’autres alcools, finit vite par être un peu éméché. Sanji aussi. Bras dessus, bras dessous, ils dansaient sur une musique imaginaire, se racontant des histoires sans queue ni tête. Bientôt, ils se retrouvèrent affalés l’un à côté de l’autre dans la chambre du bretteur.

- Héhé… je devrais y aller…
- Haha… non, tu restes…, il se redresse et le fixe, appuyant son index sur son nez, imagine que tu tombes dans un caniveau… haha… c’est pas les étoiles de mer qui te feront du bouche à bouche. [NdA ; Notez qu'il est toutafay normal de trouver des étoiles de mer dans un caniveau...]
- Ah nan nan nan nan hahahahaha ! C’est le marimo qui le feraaaa !
- D’accord.

Sur ces mots, Zoro plaqua ses lèvres sur celles de Sanji.

_____________________________

Du côté de Luffy, ce dernier avait raccompagné Nami chez elle. Il ne voulait pas rentrer. Ne voulait pas affronter son frère. « Je te déteste, Ace. » comment son aîné l’avait-il pris ? Est-ce que Luffy le pensait vraiment ? Bien sûr que non. Ace était tout pour lui. Ils sont frères. Pas de sang, c’est vrai, mais c’est pas si important, hein ? Luffy, assis sur une balançoire, était plongé dans ses pensées. Soudain, quelqu’un s’installa à ses côtés. Curieux, le brun releva la tête et l’aperçut, lui. La surprise lui fit entrouvrir la bouche.

- A…Ace ?

Le ténébreux pivota lentement la tête vers lui, esquissant un sourire en coin.

- Qu’est-ce que tu fais ici ?
- Je n’allais pas laisser mon insouciant petit frère erré dans les rues la nuit.
- …Ace.

Ce dernier se leva avant d’attraper le poignet de son cadet pour le ramener contre lui, l’enlaçant tendrement. Luffy, d’abord surpris, ne lui rendit son étreinte qu’au bout de quelques secondes.

- Je t’aime Luffy. Plus que tout. Excuse-moi…, il marqua une pause avant de serrer son cadet plus fort dans ses bras, ne me déteste pas… s’il te plaît.

Les mains de Luffy agrippèrent la chemise entrouverte de son frère tandis qu’il se mordait la lèvre. Ils franchiraient tous les obstacles ensemble, pas vrai ? Ils vivraient sans regrets, hein ? C’est leur promesse.

- Je ne pourrais jamais te détester Ace, pardonne-moi je t’en prie, sanglota-t-il.

Un sourire franc et soulagé dessina les lèvres du ténébreux avant que son poing ne vienne frapper le crâne de son cadet. Gentiment, tendrement.

- Tu sais bien que j’ai horreur des gens qui pleurnichent, dit-il, ses propres yeux au bord des larmes.
- Mais… ! C’est ta faute si je pleure !

D’un rire commun, il s’enlacèrent de nouveau. Ace avait eu peur. Énormément peur. Il n’aurait pas pu supporter d’être détesté par ce frère qu’il aime tant. Grimpant dans son dos, Luffy enroula ses jambes autour de la taille de son aîné et entoura ses épaules de ses bras.

- T’es bien installé, là ? Tranquille ?
- Tout à fait.
- Rentrons alors, rit-il tout en retenant les jambes de son cadet pendant la marche.

Ensemble. Pour toujours.
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Portgas D. Ace
Commandant de la seconde Flotte de Barbe Blanche

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MessageSujet: Re: Fou, et tellement évident.   Fou, et tellement évident. Icon_minitimeSam 28 Juil - 8:09


















CHAPTER FOUR ; WARNING YAOI, PEGI 18 *PAF*
Ses lèvres sont douces, plus pulpeuses qu’il n’y paraît au premier abord. Le baiser se rompt et ton regard croise le sien. Il rougit et détourne la tête. Mais tu continues à l’observer et tend ta main vers lui. Tes doigts effleurent sa joue et il te regarde de nouveau. Ton bras se noue autour de sa taille et tu le rapproches de toi. Il tremble d’émotion, mais tu ne préfères pas briser ce moment avec des mots. Tes gestes parlent pour toi. Vos visages se rapprochent, vos souffles se mêlent. Il a chaud, toi aussi. Il murmure ton prénom et tu frissonnes, te rapprochant de lui. Tes lèvres scellent les siennes d’un baiser impatient, délicieux mélange d’impatience et de désir. Il semble hésiter mais finit par te répondre, agrippant ton t-shirt entre ses doigts. Alors tu l’allonges au sol, doucement. Tu sais que tu ne pourras pas reculer.

Vos langues s’entremêlent dans un ballet dansant. Ses mains se posent sur ton torse, agrippant ton haut de manière impatiente. Ta bouche quitte la sienne à contrecœur pour aller se poser dans son cou que tu embrasses à maintes reprises. Un soupir s’échappe des lèvres de ton compagnon alors que sa main remonte le long de ton dos pour venir agripper la naissance de tes cheveux entre ses doigts, dans ta nuque. Encouragé, tu glisses alors ta main le long de son corps, t’infiltrant sous sa chemisette bleu ciel. Il halète et ça ne t’excite que davantage encore. Alors tes mains rejoignent les attaches constituant une barrière entre tes mains et le torse de ton amant. Bientôt, tu finis ton ouvrage et tes mains brûlantes entreprennent de caresser chaque parcelle de ce torse si clair. Ton partenaire se redresse alors, te faisant reculer avant d’ôter ton t-shirt. Tu le laisses faire avant de le ramener contre ton torse halé, passant une main dans son dos et l’autre dans ses cheveux de blé. Tes lèvres se posent encore une fois sur les siennes, et il ne tarde pas à te rendre ton baiser.

Une nouvelle fois, vous finissez allongés. Tes mains ont découvert son corps, les siennes le tien. Aucun de vous deux ne compte le nombre de fois où vos lèvres se sont croisées. A présent, vous n’avez pour rempart à votre nudité que vos sous-vêtements respectifs. Ta main flirte avec son entrejambe car tu veux l’entendre te supplier d’aller plus loin. Ses joues sont rouges et sa respiration est saccadée. Il se cambre un peu sous tes perfides caresses, te suppliant du regard d’arrêter ton petit jeu. Un sourire se trace sur tes lèvres et tu laisses ta main retire son dernier vêtement, le déposant avec le reste de vos habits. Il sert les jambes, t’empêchant toute visibilité sur son sexe, visiblement gêné. Tu ne dis rien et te penche vers lui pour embrasser ses lèvres tandis que ta main habile s’introduit entre ses jambes pour les séparer. Quelque peu tremblant, il est d’abord réticent mais finit par céder sous tes baisers.

Ta main caresse l’intérieur de ses cuisses jusqu’à parvenir à l’objet du désir. Te contentant d’abord de l’effleurer du bout des doigts, tu finis par t’en emparer avec une avidité et un désir qu’aucun de vous deux ne pourrait nier. Tu mets un terme à tes baisers et te recule pour observer le sexe déjà dur et palpitant dans ta main. Ton partenaire se mord la lèvre inférieure, gémissant plaintivement ton prénom afin que tu continues. Tu souris une nouvelle fois, t’exécutant en stimulant le membre dans ta main avec de lents va et vient. Il gémit, s’accrochant à ce qu’il peut. Il se cambre sous tes gestes délicats et finit par te faire comprendre qu’il en veut davantage. Alors tu lui obéis et accélère le mouvement de ta main pendant un instant. Puis tes lèvres embrassent le gland de ce sexe que tu désires tant. Ta langue aide le prépuce à dégager entièrement le gland que tu continues à embrasser. Ta victime gémit de plaisir, se mordant la lèvre. Tu prends alors le membre dans ta bouche pour remplacer ta main dans tes va et vient langoureux. Il se redresse, haletant, et pose une main sur ta tête, l’autre allant se loger devant sa bouche.

Tu ne t’arrêtes que lorsque le corps de ton amant est parcouru de spasmes de plaisir. Tu retires à ton tour ton dernier vêtement et cherche à t’immiscer entre ses jambes. Mais il ne te laisse pas faire, te repoussant pour t’allonger. Il t’offre un sourire carnassier et, à son tour, commence à masser ton sexe déjà vigoureux. Tu soupires de plaisir et le laisse faire, prenant appui sur tes mains pour continuer à le regarder. Le voir à l’œuvre t’excite encore plus. Il n’est pas aussi patient que toi et prend déjà ton sexe dans sa bouche. Tu sens la chaleur t’envahir, te faire perdre tes moyens. Et tu te dis qu’il est bon. Bien trop bon. Trop doué. Tu sais que tu ne résisteras pas longtemps face à pareil traitement. Alors tu te mords la lèvre pour te retenir le plus longtemps possible. Au bout de quelques minutes, tu n’en peux plus et tu le fais lâcher prise, le faisant reculer.

Il t’observe, interloqué. Tu t’approches et l’embrasse, t’introduisant entre ses jambes. Vous vous allongés et, déjà, ton sexe se frotte à la paroi de son intimité. Tu as l’impression de sentir ton anatomie vibrer tant l’excitation est à son paroxysme. Tu l’interroges alors du regard, demandant la permission ultime. Il t’offre un sourire en coin et t’embrasse, glissant ses mains sur tes reins afin d’y exercer une certaine pression dans le but de t’informer de te dépêcher. Il n’en peut plus d’attendre et te le fait clairement comprendre. Tu n’attends alors pas plus longtemps et le pénètre lentement. Ton sexe est imposant, il échappe un cri et ferme rapidement les yeux. Il est serré, et ça te fait trembler de désir. Tu veux le prendre, là, maintenant. Mais tu dois attendre qu’il s’habitue à cette présence en lui. Tu caresses ses cheveux, patientant difficilement. Il finit par te regarder et, à nouveau, laisse ses mains exercer une pression sur tes reins pour que tu ailles plus loin. Tu t’enfonces alors entièrement en lui, faisant fi de ses puissants gémissements. Plus rien n’a d’importance à présent. Tu sens cette pression autour de ton sexe. Il est très serré et tu finis par échapper quelques paroles perverses traduisant ton désir. Il gémit sous toi et te murmure, te supplie d’arrêter de le torturer. Il noue ses fins bras autour de ton corps musclé et te gémit de lui faire l’amour. Tu as compris le message.

Tu commences par de lents va et vient, le temps de vous habituer. Lui à ton sexe, et toi à son intimité serrée. Vous avez chauds et vous vous perdez dans des gémissements de plaisir et de paroles suaves et sexuelles. Il t’en demande encore plus et tu lui obéis. Tes coups de reins se font plus rapides, plus puissants. Il crie de plaisir, crie ton prénom encore et encore, griffant ton dos avec ses ongles. Tu te retires alors et le force à se mettre à quatre pattes devant lui. Les fesses en l’air, il t’accorde un regard subjectif et tu le pénètres de nouveau, reprenant ton précédent rythme. Il s’accroche à ce qu’il peut et gémit de plus belle, vantant tes exploits sexuels. Plutôt fier, tu en remets une couche et augmente encore un peu la cadence. Et lorsqu’il te supplie d’arrêter, tu ralentis et te retire. Il t’allonge sur ton lit et entreprend lui-même l’action suivante. Il s’assied sur toi et aide ton sexe à le pénétrer. C’est alors lui qui opère aux va et vient, se caressant lui-même en gémissant, déclarant son plaisir. Il prend son pied et toi aussi.

Tu l’admires se mouvoir sur toi. Il bouge ses hanches seul, te procurant un grand plaisir. Tu te redresses alors et pose tes mains sur ses dites hanches que tu caresses lascivement. Tu embrasses sa peau claire encore et encore, traçant ses muscles naissant à l’aide de ta langue. Il noue ses mains autour de ton cou, à bout de souffle. Tu sais que vous êtes bientôt sur le point d’arrêter. Tu donnes tes dernières forces dans la bataille. Tu le retournes, le plaquant sur ton lit avant de procéder à de violents va et vient. Ton sexe percute sa prostate et ça ne vous rend que plus fous encore. Des perles de sueur roulent sur vos peaux, se mélangeant lorsque vous êtes prêts l’un de l’autre.

Soudain, il s’agrippe à toi, frémissant. Il pousse un cri. Tu lui as donné son orgasme et il éjacule, tâchant son torse et le tien de sa semence. Tu ne tardes pas à le suivre mais tu n’as pas le temps de te retirer et tu éjacules en lui. Épuisé, tu t’effondres à côté de lui après avoir retirer son sexe de son intimité. La fatigue vous guette et, après vous être enfilés tant bien que mal sous les draps en faisant fi du reste, vos paupières et ferment. L’alcool vous a fait perdre la tête et, à présent, vous vous endormez l’un contre l’autre.

Du côté de Luffy et Ace…

POV Ace ;

Luffy bien calé sur mon dos, nous sommes rentrés. Ni lui ni moi n’avions mangé, finalement. Constatant les restes du repas concocté par l’ami européen de mon cadet, je lui ai proposé de manger avant d’aller dormir. M’offrant un énorme sourire, il s’est installé, impatient de manger. Comme d’habitude.

Une fois sustentés, nous entendons Zoro et Sanji en plein délire. Si j’ai bien compris les quelques bribes nous parvenant, ils parlent d’un chat qui serait allé visiter les fonds marins pour retrouver une voiture perdue par son maître unijambiste. Ça a fait mourir de rire Luffy, moi un peu moins. C’était tellement stupide. C’est lorsque j’ai remarqué les bouteilles de vins vides sur la table du salon. Ivres. Ces abrutis se sont bourrés la gueule en notre absence. Moi qui allait laisser Luffy les rejoindre… Attrapant mon frère par le col de sa chemise, je l’ai entraîné dans ma chambre.

- Pourquoi on les rejoint pas ? Ils ont l’air de s’amuser !
- Ils sont saouls, Luffy.
- Et alors ?
- Une personne bourrée devient très lunatique. Laisse-les entre eux.
- Mais… je voulais y aller moi…
- Tu préfères être avec eux et écouter leurs histoires sans queue ni tête, ou être avec moi pour regarder un film avant d’aller dormir ?

Il me regarde, surpris. Oui, il est assez rare que je ne bosse pas juste avant de me coucher. Mais j’ai pas la tête au travail. Pour moi, le plus important c’est Luffy. C’est tout. Il me sourit et fonce directement dans ma chambre, commençant déjà à sauter sur mon lit. Un vrai gamin. Je l’observe un moment avant de rire. Je le rejoins ensuite, fermant soigneusement la porte derrière moi.

- Mets-toi en pyjama et calme toi un peu.
- D’accord patron !

Il ôte tous ses vêtements sous mes yeux, ne gardant que son caleçon. Puis, de façon visiblement toute naturelle, il court vers mon armoire et attrape l’un de mes t-shirts avant de l’enfiler et de retourner sur mon lit d’un air triomphant.

- …c’est quoi cette tenue ?
- Ton t-shirt et mon caleçon. Pourquoi ?
- J’ai remarqué. Mais pourquoi mon t-shirt ?
- Parce que c’est le tien, justement, dit-il en levant les bras en l’air avant de s’enfiler dans mes draps, le regard dirigé vers l’écran plat de ma chambre.

Je soupire et ne cherche pas à comprendre plus. D’un côté, ça me fait plaisir qu’il m’emprunte mes vêtements. Ôtant à mon tour mes vêtements, j’adopte la même tenue que Luffy et me penche devant ma télé que j’allume. Je sens son regard posé sur moi, mais j’ignore si c’est moi qu’il regarde en réalité.

- Tu veux regarder quel film ?
- Un film d’horreur !

Je me retourne et le regarde, sourcil arqué, perplexe.

- Tu vas encore faire des cauchemars Luffy.
- Mais non ! Et puis t’es avec moi, j’ai pas peur !

Je pousse un soupire en secouant la tête avant d’insérer un DVD dans mon lecteur. Puis je le rejoins dans mon lit, me glissant sous les draps. Je sais très bien comment ça va se passer. Au début, il fixera l’écran avec un grand sourire aux lèvres, confiant. Puis, quand les premières horreurs apparaitront, il se rapprochera de moi, agrippant mon t-shirt. Après, il se cachera le visage dans mon torse devant les scènes macabres. Puis il finira par s’endormir, affalé sur moi.

Bingo.
Il se rapproche déjà de moi dès que la musique lugubre démarre. Luffy n’est pas peureux de nature. Il n’aime juste pas les mises en scènes de certains films d’horreurs. Je regarde le film sans surprise. Ce genre de films me fait généralement exploser de rire, tant c’est sur joué et irréaliste. Première victime. Je sens la main de Luffy parcourir mon torse afin d’attraper un bout de mon t-shirt entre ses doigts. Il fixe toujours l’écran, beaucoup moins confiant qu’au début. Au bout de la troisième victime, il est littéralement collé à moi, les sourcils froncés. Je ne dis rien et laisse mon bras l’entourer. Comme d’habitude. Au bout d’un quart d’heure, je lui jette un coup d’œil puisqu’il ne bouge plus. Tête contre mon torse, il dort à poing fermé. Je secoue la tête en soupirant, souriant. J’éteins télé et lecteur sans bouger de ma place et allonge Luffy correctement, m’installant à côté de lui.

Il ne tarde pas à se coller tout contre moi. Comme quand on était gosses. Ça n’a jamais changé chez lui. Mais je crois qu’il n’en est pas conscience. Parfois, quand je me réveille le matin, je le vois dans mon lit. Sans comprendre pourquoi. Je glisse ma main dans son dos, comme toujours. Et j’embrasse son front avant de fermer les yeux. C’est alors qu’un bruit distinct me parvient. J’ouvre les yeux et me redresse, sourcils froncés. Des… gémissements ? Je tends l’oreille.

- Hnn… Zoro… plus fort… aah !

J’écarquille les yeux. WHAT’S THE FUCK ?! Zoro est en train de coucher avec Sanji ?! Je rêve pas là ?! Oh bordel de merde !
Par réflexe, je couvre les oreilles de Luffy avec mon casque relié à mon mp3. Hors de question que Luffy soit réveillé par ça ! Je mets en route mon appareil et mets une musique reposante en route. Mon cadet ne se réveille pas et esquisse même un sourire avant de me chercher avec sa main. Je la prends dans la mienne et l’embrasse du bout des lèvres avant de m’allonger à ses côtés. De nouveau, il se blottit contre moi. Immunisé contre les manifestations orales de son ami avec notre colocataire, il peut dormir tranquille. Ce qui n’est PAS mon cas. Et depuis quand Zoro est homosexuel ? Raaah ! J’suis sûr que c’est à cause de l’alcool tout ça !

Je suis obligé d’attendre prêt d’une demi-heure avant de pouvoir fermer l’œil. Demain, prépare ta tombe Zoro, je vais te tuer.
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